
Son profil ? « Un jeune couple dynamique et bosseur, décrit le maire Patrick Larmagnat, qui connaisse bien la région et les habitudes alimentaires de ses habitants. » C’est-à-dire ni restaurant gastronomique, ni fast-food mais une cuisine chaleureuse, variée et populaire, au sens noble du terme. Le timing ? « Dans l’idéal : la réception des candidatures jusqu’à fin février, une décision du conseil municipal début mars pour une prise d’activités en mai, histoire de se roder avant le rush de la saison estivale. »
Sachant que le repreneur devra acheter tout le matériel, les précédents locataires étant partis sans tambour ni trompette en emportant tout, y compris la dernière petite cuillère à café et en laissant un vilain bazar dans les locaux comme en témoignent les photos prises par l’huissier. D’ici là, la municipalité aura mené à bien un gros chantier de remise aux normes de la cuisine, en particulier du carrelage aux murs du sol au plafond et des travaux d’électricité et d’isolation du toit… Le futur locataire devra aussi réfléchir à la cantine scolaire, à l’avenir de l’épicerie (puisque le restaurant est un multiple rural) et à refaire du bar le cœur palpitant du village.
Article de Dan Férin