Le conseil municipal s’est réuni jeudi dernier et a examiné le devis de l’entreprise Coustés, de Ponteils, pour les travaux de menuiserie à effectuer à la salle communale et à la mairie. Changement des fenêtres pour la première, fenêtres et volets pour la seconde.
Il est temps de lancer ce chantier, surtout pour la salle des fêtes située au-dessus du restaurant : les boiseries sont bien malades et il y a des fuites d’eau qui inondent régulièrement le commerce. Le devis a été accepté, ce sera en PVC couleur chêne doré.
« Il faut que ce soit esthétique », ont souligné plusieurs conseillers, puisque c’est en plein cœur du village et qu’il faut garder l’harmonie avec les vieilles pierres des bâtiments. Le coût est d’environ 14 000 €, mais le maire va demander le fonds de concours de l’Agglo qui devrait participer à hauteur de 50 % de la facture.
À l’ordre du jour aussi, l’achat d’une tronçonneuse électrique modèle professionnel, un outil indispensable pour l’employé municipal. Environ 700 € avec deux batteries, et là encore l’Agglo va être sollicitée.
Soutien financier au restaurant du village
Le conseil s’est également penché sur la situation du restaurant Le secret d’Aujac, pénalisé par les fermetures sanitaires à répétition. Il a été décidé de donner un sérieux coup de pouce à ce poumon du village en annulant la partie commerciale du loyer (soit 450 € par mois) et cela pendant tout le temps de la fermeture.
En plus, le bail triennal étant arrivé à échéance en novembre, un délai d’un an est accordé à Laura et Romain Castex, avant de rediscuter d’une augmentation en fonction des nouveaux taux locatifs. Le conseil a estimé qu’il serait mal venu de parler de cela en pleine pandémie et alors qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait !
Trois points encore ont été évoqués : une prime de fin d’année unique de 300 € pour tous les employés municipaux… Pas de débat sur le Plu puisque dix-huit communes ont déjà rejeté son transfert à l’Agglo, donc le village garde la main sur ce dossier. Et puis le meilleur pour la fin, la maintenance des bornes à incendie. La somme demandée par la Reaal, 120 € par borne et par an pour ouvrir et fermer une vanne en vérifiant le bon débit de l’eau.
De deux choses l’une : soit le contrat est verrouillé et pas besoin de vote, il n’y a qu’à payer. Soit c’est ouvert à la concurrence et un conseiller se fait fort de trouver moins cher ailleurs avec les mêmes garanties normatives. Le vote a été repoussé en attendant d’en savoir plus.