Des fonds pour financer la réparation de la tour ronde du château du XIIème siècle ( article du Midi libre du 12/07 )

Les quatre chiennes déboulent dès qu’on s’approche du portail. Pas de problème si Marlène Rigal, la propriétaire les lieux, les suit… Sinon, n’essayez même pas de passer la main entre les barreaux de fer : il risque de vous en coûter cher.

Et vous voilà sur cet éperon rocheux sur lequel est bâti le château du Cheylard qui domine la vallée depuis le XIIe siècle. Mais un malheur inattendu est arrivé il y a quelques jours : une partie du mur sommital de la tour ronde de 5 ou 6 m2 s’est écroulée. Une pierre d’un mâchicoulis a cédé, entraînant les autres dans sa chute jusqu’à la base du toit. Le trou béant fait peine à voir à côté des murs d’enceinte déjà par endroits très abîmés. Face à cette nouvelle catastrophe qui ne met pas en péril le monument (inscrit à l’inventaire depuis 1949) mais qui le défigure un peu aux yeux de ses amoureux, l’Association du château d’Aujac a demandé une subvention à la Drac, la direction régionale des affaires culturelles, pour commencer les réparations.

Un périmètre au sol a été sécurisé

Mais là, on pénètre dans les arcanes de l’administration et on perd donc la notion du temps. Pourtant le feu vert de la Drac est essentiel, c’est lui qui enclenche le processus d’autres aides venant de la Région, de l’Europe ou d’ailleurs et qui mises bout à bout, permettront de boucler financièrement le dossier.

La réouverture au public de l’édifice, elle, ne pouvait pas attendre. Le périmètre au sol a été sécurisé avec des barrières de protection au cas où d’autres blocs viendraient à tomber. Ce qui ne se produira pas puisqu’en haut, dans la tour écorchée, un des membres de l’association, Damien, tailleur de pierres de son état, a consolidé ce qui a tenu le coup avec des tubes en métal.

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